Lovely.Snail / Mac

TOI
Prénom
Lucile
Surnom
Lovely.Snail, Sweet.Snail, Escargot Créatif 1/2 bis et parfois Delilah, le prénom de mon premier personnage pour un RPG sur forum.
Âge
20 ans
Physique
Euh… Disons… Normale. Je suis brune, les cheveux coupés au carré, un peu bouclés. J’ai les yeux marron, une peau très claire. Je suis de taille moyenne, plutôt mince. Mon style vestimentaire est reste assez classique, sans être vraiment banal. Je porte rarement des bijoux, plus parce que je n’y pense pas que parce que je n’aime pas ça… J’ai un faible pour les robes, les jupes longues et les chaussures féminines (juste féminines, pas pouffiasse, hein…). Et je pense qu’on a fait le tour de la question.
Psycho
Introvertie. Je prends souvent sur moins, j’essaye toujours de refouler les sentiments négatifs. Je déteste travailler, je suis une feignasse, mais pas franchement bien assumée. V_v Je suis souvent trop gentille, parfois un peu naïve… Je déteste la violence, qu’elle soit physique ou verbale. J’ai quand même un peu d’humour ^^ mais je ne sais pas raconter des blagues, je ris toujours avant d’avoir réussi à la terminer. V_v’ Sinon, que peut-on dire d’autre ? Peut-être bien que je suis d’une timidité maladive dans la réalité et que j’ai un mal fou à aller vers les autres. Je ne sais pas alimenter une conversation banale.
Centres d’intérêt
L’écriture, le dessin, internet, les RPG, les jeux video, l’imagination de manière générale, les films d’animation, les BD, un peu de cinéma, etc…
Phrase fétiche
Actuellement : « Plog. » ou « Everyooooone loooooves BNLLLLLL ! » x)
Pourquoi es-tu ici? (pour devenir maître, pour devenir disciple, simplement pour t'amuser?)
Eh bien, plutôt pour devenir maître mais si je n’ai pas encore le niveau, disciple me conviendra aussi. J’aime bien donner des conseils mais aussi m’améliorer. ^^
Autres
On devrait toujours faire des éoliennes comme sur la bannière. X)

PERSON
Nom
Albinsky
Prénom
Theodore, mais il préfère qu’on l’appelle « Mac », pour une raison bien mystérieuse…
Origine
Est-ce que cela a une réelle importance ? Pas pour lui, en tout cas. Ce qui est certain, c’est que son nom est d’origine anglo-saxonne, difficile de dire de quel pays exactement.
Âge
Inconnu.Sans doute plusieurs siècles. Peut-être un millénaire…
Orientation sexuelle
Homosexuel
Emploi ou occupation
Il change tout le temps de travail. Parce qu’on ne le garde jamais longtemps et parce que ça l’amuse.
Description physique en quelques lignes
« Mac n’en revenait pas. La jeune femme venait de le snober parce que quelque chose dans son allure ne lui plaisait pas. Le magicien freina, ahuri. Il n’avait pourtant pas l’air d’un pervers, et encore moins d’un voyou (comme s’il avait le gabarit pour agresser quelqu’un). Mac jeta un œil à ses vêtements. Au pire, on pouvait le prendre pour une femme… Ou un artiste de rue… Ou les deux. Il portait un sous-pull noir découvrant des épaules frêles et anguleuses comme celles d’une jouvencelle et les larges bretelles d’un débardeur rayé. Le vêtement amincissait son torse fuselé et ses grands bras déjà maigres. Les manches du sous-pull tombaient sur ses doigts longs, minces et pâles comme un amas d’os, de tendons, de muscles et de minuscules veines enveloppés dans un film plastique à peine teinté. Un pantalon noir aux jambes tellement larges qu’il ressemblait à une jupe longue était accroché à ses hanches osseuses et dissimulait des jambes trop longue et trop maigres pour le goût du jour. Il révélait en revanche des chevilles saillantes enveloppées dans des chaussettes rayées. Ses petits pieds nageaient un peu dans les mocassins noirs qu’il portait pour rouler sur son skateboard aux couleurs de l’arc-en-ciel. Enfin, Mac portait un chapeau de paille sur sa tête ovoïdale. Son visage au teint cireux était très aristocratique, avec ses yeux noisette en amande aux longs cils sombres, son nez long à l’arête mince et aux petites narines, ses lèvres roses et bien dessinées… Cependant, une lueur malicieuse dans le regard et des taches de rousseur lui donnaient un air enfantin, accentué par sa chevelure rousse ondulante, qui encadrait chaotiquement son visage et retombait sur sa nuque en larges boucles, aussi fines et soyeuses que celles d’un enfant. Seules ses joues un peu creuses et une peau malléable, formant de petites ridules au gré de ses expressions, prouvaient qu’il était passé à l’âge adulte. Et pour finir, plaçons quelques mots sur son joli postérieur, qui tenait plus du joli petit cul féminin que des fesses fermes typiquement masculines.
Oui, un artiste de rue, à la limite… Bon, il y avait des gens qui n’appréciaient pas trop… Mais tout de même ! »
Description psychologique en quelques lignes
« Il venait de se rappeler ce qu’il devait faire. Quelle tête en l’air il faisait, parfois.

Enfin, parfois… En réalité, Mac était souvent complètement à côté de la plaque. Pas toujours bien sûr. La moitié du temps, il était vif, malicieux, ironique, vivant, rieur, enthousiaste… Mais l’autre moitié du temps, il était distrait, maladroit, rêveur, naïf. Et cette moitié du temps là révélait un Mac très sensible et romantique. Et cet aspect de sa personnalité était encore accentué lors des régulières disparitions d’Amsel. Il était dangereux de laisser Mac livré à lui-même. Il ne faisait pas attention à ce qu’il faisait, il avait tendance à ignorer le danger, ce qui pouvait l’entraîner dans des situations très délicates. Il se blessait régulièrement, plus ou moins gravement.
Insouciant, il passait le plus clair de son temps à s’amuser ce qui l’empêchait d’avoir un travail fixe. Il était très puéril et aimait tout ce qui était destiné aux enfants, ou presque. Il avait d’ailleurs un goût prononcé pour le criard, les couleurs vives, les choses qui brillent et qui clignotent. Et quand Mac ne rêvassait pas, il aimait pratiquer toutes sortes de plaisanteries et de farces au goût douteux. Pour cette raison, il pouvait parfois être énervant et certaines personnes ne l’aimaient pas.
Mais de manière générale, il se montrait aimable courtois voire suave avec les gens. Même si sa franchise pouvait parfois choquer… Il était capable de critiquer très ouvertement quelqu’un (« Oh ! Tu as vu cette grosse dondon ! Elle a des fesses énooooormes ! »). Touchant ou vexant, selon le jugement des gens. Son comportement était également un très bon baromètre pour mesurer son humeur : lorsqu’il plaisantait joyeusement, il était de bonne humeur, lorsqu’il était sarcastique, on pouvait deviner qu’il avait passé une mauvaise journée, et quand il pratiquait l’autodérision (alerte rouge !), pas de doute, il déprimait… »
Histoire en quelques lignes
Quand Mac est-il né ? Où ? Dans quelles conditions ? Difficile à dire… Probablement au Moyen-Âge, ou même avant. En tout cas, c’est l’un des deux grands magiciens à avoir échappé à la chasse aux sorcières. Il a vu naître la ville, il l’a vu évoluer et grandir et il la protège, de loin, à sa façon. Dans cette tâche, il est aidé par son complice de toujours, Amsel.
Oui, Mac est un magicien, et ses pouvoirs sont nombreux, cependant, ils ne ressemblent pas toujours à ce que l’on croit. Comme tout magicien, Mac doit respecter des règles. Mais ses règles à lui sont aléatoires, comme beaucoup de ses pouvoirs. Un jour il pourra faire venir les mouettes en jouant à la marelle, le lendemain, il soignera une maladie incurable après s’être promené en presque nu dans la ville pendant trois heures. Plus le pouvoir est grand, plus la règle est contraignante. L’une de ses rares règles permanentes consiste à changer de chapeau toutes les demi-journées. Il en a donc une jolie collection, du borsalino le plus sobre au bonnet de Père Noël le plus flashy.
Mac passe son temps à s’amuser, à arpenter la ville de long en large afin de toujours la connaître comme sa poche. Bien sûr, il doit travailler pour vivre, comme tout le monde, mais il change constamment d’emploi, incapable d’en garder un plus de trois mois. Il s’occupe également des nouveaux magiciens avec Amsel. Il va les voir et leur parler, histoire de s’informer et d’informer la communauté. Il va également révéler leurs pouvoirs à ceux qui ne les connaissent pas encore, ce qui n’est pas toujours chose aisée.
Centres d’intérêt et choses aimées
Mac aime tout ce qui est coloré, tout ce qui brille, tout ce qui est amusant, joli, joyeux… Il aime Amsel un peu plus qu’il ne l’avoue, il aime beaucoup de magicien, il aime beaucoup de gens et d’endroits, il aime se promener, voir, regarder…
Choses détestées
Pas grand chose, en fait. Il ne supporte pas la vue du sang, si l’on peut classer ça dans les choses qu’il déteste. Il n’existe rien qui puisse le révulser. La haine est un sentiment qu’il méconnaît et qu’il a parfois du mal à comprendre.
Autres
Plog.

J'espère que le personnage collera. é__è
Je me suis permise de reprendre un texte déjà écris sur le personnage pour la description physique et la description psychologique. J'espère que ça ira. V_v'

Ça va, je vais voir ton niveau sur-le-go avec ton texte de RP. Pour l'instant, tu me sembles avoir le niveau d'un Maître, mais on verra bien!

Donc j'aimerais que tu me commences un RP dans une rue bondée (histoire de continuer un peu cette histoire où tu te fais snober dans la rue, lol!). Tu peux avoir un sort à faire (cet aspect me fait beaucoup rire d'ailleurs =D) si tu veux, tout ça est à ton choix.

Je t'écrirai ensuite un RP de réponse et tu devras y répondre aussi, après quoi je pourrai évaluer ton niveau.

Bonne rédaction! ^_^

Si la vie était une vieille comédie romantique, Mac aurait rencontré une bonne cinquantaine de fois l’amour de sa vie : la circulation était si dense dans cette rue qu’il n’arrêtait pas de se cogner aux autres passants, avec l’impression d’être un petit poisson remontant le courant d’un torrent. Mais la vie ressemblait à tout sauf à une vieille comédie romantique et les gens qui le percutaient avaient plus de chances d’être des pickpockets que des âmes sœurs.
Mac n’avait rien contre la foule ou le contact avec les gens, de plus, il ne possédait rien qu’on puisse lui voler. Pas de sac, pas de portefeuille ni de porte-monnaie, pas de téléphone, pas de bijou… Mais qui aimait se retrouver prisonnier dans un flux compact de personnes sous le soleil d’été ?
Les gens se serraient sur le trottoir et débordaient sur la rue, les véhicules devaient avancer au ralenti pour ne pas accrocher de piéton, les boutiques dégorgeaient des marchandises soldées en plein milieu du passage, les commerçants criaient, appelaient le client en paradant comme des paons en chaleur…

Mac ne pouvait plus circuler en skateboard, à présent. Il tenait sa planche contre lui, tel un enfant serrant fort son ours en peluche préféré. Il cessa de s’obstiner à doubler les gens afin de gagner une rue plus paisible et décida de se laisser porter par la circulation, progressant ainsi avec la lenteur de l’escargot. Après tout, pourquoi pas ? C’était bien moins fatigant… Mais il avait toujours aussi chaud. Il fallait dire que porter constamment des manches longues n’arrangeait pas la chose. Mais la peau de Mac supportait trop mal le soleil pour qu’il l’expose. Qu’est-ce qu’il aurait donné pour un éventail !
C’était fou, ça, il était l’un des derniers grands magiciens de ce monde et il ne pouvait rien faire contre vicissitudes de la vie de tous les jours. Enfin, du moins ne pouvait-il pas créer une énorme boule d’énergie qui dégagerait vite fait bien fait toute cette foule, comme dans les romans ou les bandes dessinées… Quoique, dans les faits, peut-être qu’il le pouvait. Mais le prix à payer aurait été si grand que Mac n’aurait jamais pu rembourser sa dette à la magie.
Non, Mac pouvait seulement…

Alors qu’il marchait, son pied cogna un objet. Mac s’arrêta brusquement, créant un obstacle dans le flux de piétons, et regarda au sol pour voir de quoi il s’agissait. C’était une petite boîte en carton oblongue. Mac sur immédiatement qu’il pouvait en faire quelques choses et quelles étaient les règles de cette action. Il cala son skateboard sous son bras, plia les genoux et se baissa pour la ramasser, ne prêtant aucune attention à la foule qui tentait maladroitement de le contourner. Cette situation était dangereuse et, comme toujours, Mac n’en avait pas conscience. Ainsi baissé, il pouvait très bien se faire bousculer, tomber au sol et se faire piétiner…
Heureusement pour lui, cela n’arriva pas. Il se releva, sa trouvaille entre les mains, un grand sourire de gamin sur les lèvres. Puis il sauta à pied joint en faisant un demi-tour sur lui-même, se retrouvant nez à nez avec une personne qui devait être bien étonnée de voir ce jeune homme béat devant sa boîte en carton se tourner si brusquement vers elle. Mais Mac était bien trop occupé pour le remarquer. Il réitéra l’opération, se retrouvant dans sa position initiale. Puis il tapota la boîte de l’index et un éventail s’ouvrit dans ses mains en lieu et place de la misérable boîte en carton.

« Aaaaaah ! »

Et il se mit à s’éventer d’un coup de poignet élégant, levant bien haut son nez aristocratique et un sourire triomphant aux lèvres.

Elle s’apprêtait à pénétrer dans le courant de personnes pressées par le temps, pressées par leur vie, leur travail, leur famille, comme un marin s’apprêterait à lever l’ancre sur des flots tumultueux. Elle avait eu beau retourner ses poches à l’envers encore et encore, en espérant que quelque magicien y ait déposé ses pièces de monnaie, mais elle se sentait pauvre et aussi dépourvue qu’un homme abandonné sur une île déserte. Elle avait dépensé tout l’argent qu’elle avait gagné la nuit dernière pour s’acheter un peu d’herbe à fumer, et elle venait justement de consommer cette herbe : elle en avait encore la sclérotique de ses yeux bridés aussi rouge qu’un poisson et la démarche lente et amorphe de l’ivresse. Elle aurait pu retourner chez elle, voler un peu d’argent dans la bourse de sa mère ou de sa sœur; elle savait pourtant qu’elles étaient toutes deux à la maison, et que de les revoir était synonyme d’une torture sans cesse par le silence et les regards. Et malheur à elle si l’une des deux l’interpellait ou la voyait passer le seuil de sa chambre.

De toute façon, elle détestait plus que tout se retrouver en compagnie de cette illusion de famille. Encore plus que cela, elle refusait de se retrouver encore une fois dans ce taudis merdeux duquel elle avait l’impression qu’elle ne sortirait jamais. Elle voulait vivre seule; vivre libre. La vie était dure, mais Alix Eve l’était bien plus, et ce serait à cette vie de l’endurer, non le contraire. Elle serait forte, elle serait indépendante, et nul homme en ce monde ne la retiendrait d’avancer vers ses objectifs. Elle serait la dominatrice; elle serait en plein contrôle de sa vie et, pourquoi pas, de celle des autres.

Bref, adossée au mur d’une des nombreuses boutiques avec une attitude désinvolte et enivrée, elle étudiait de ses yeux rougis et semi-clos le déluge d’habits noirs appétissants qui se pressaient sur le trottoir. Le courant était rapide, les vagues étaient dangereuses, mais, telle une aventurière des mers urbaines, elle se mêla aux flots sans hésitation. Elle se laissa entraîner par les vagues qui louvoyaient paisiblement; ses mains, telles des chiffons qui glissaient sur les complets, palpaient la nuée autour d’elle à la recherche d’une poche pleine, d’un sac mal refermé, d’un trésor marin… jusqu’à ce qu’elle trébuche sur quelqu’un.

Alix Eve avait à peine remarqué, tant elle était obnubilée par son voyage sur les flots, que l’homme devant elle avait un accoutrement étrange, un vêtement qui semblait totalement déplacé parmi les remous de vestons-cravates tout autour. Elle avait non plus remarqué que, une fraction de seconde plus tôt, l’homme en question s’était accroupi au sol, rocher émergeant sur lequel la coque de son navire vint s’écraser. En fait, elle put reprendre son équilibre par des gestes maladroits tandis que les voyageurs de rue la bousculaient, lui rendant la tâche plus difficile encore : avec sa petite taille, sa silhouette squelettique et son poids anodin, la moindre poussée la déstabilisait. Ce physique particulièrement délicat était en contraste direct avec sa personnalité bouillante et robuste.

Lorsqu’elle fut enfin ancrée sur ses deux pieds, elle eut la surprise de voir l’homme se retourner – ou plutôt bondir – vers elle, une lueur fanatique dans les yeux. Elle crut à tort qu’il voulait s’excuser; il lui tourna aussitôt le dos sans la moindre parole. Elle voulut profiter de son immobilité pour trouver sur lui un magot intéressant, mais alors qu’elle posait discrètement ses mains sur les hanches de l’homme pour le fouiller sans être repérée, elle eut une hésitation : elle l’avait regardé dans les yeux, directement. C’était quelque chose qu’elle devait encore apprendre à apprivoiser : le regard des gens. Comment poser de tels gestes envers quelqu’un qu’elle venait de sonder?
Elle n’eut pas le temps de terminer ses rapides réflexions que quelqu’un la bouscula à nouveau. Elle bascula vers l’avant, mais ne put déposer son pied devant elle pour s’empêcher de s’étaler au sol, car l’homme qu’elle fouillait était trop près; elle eut de suite le réflexe de s’accrocher à ce qu’elle pouvait, et se retrouva ainsi tout contre le dos du magicien, agrippée à lui, un bras enroulé autour de sa taille, l’autre main glissée à l’intérieur de sa cuisse droite.

Alors que Mac savourait tranquillement le petit plaisir qu’il avait pu s’offrir, on s’en prit avec une violente fougue à son corps. Un mince bras empoigna brusquement sa taille tandis qu’une petite main se glissait rapidement à l’intérieur de sa cuisse droite. Le magicien ne put contrôler ses émotions immédiatement et son sang colora ses joues tandis qu’un sentiment d’indignation montait en lui. Sa pudeur, qu’il croyait avoir bien rangé au fond de lui-même, venait d’être atteinte par ce contact inattendu. Sous le choc, la planche à roulettes coincée sous son bras fut libérée et tomba à l’envers sur le sol, émettant un bruit sourd qui fit sursauter Mac. Il retrouva alors sa lucidité et se rendit compte que c’était une jeune fille qui l’enserrait de cette façon. Il pouvait le deviner aux formes féminines qui étaient pressées contre son dos. Le rouquin put donc sans problème redevenir celui qu’il s’efforçait d’être la plupart du temps : un plaisantin nonchalant que rien ne semblait choquer. Il poussa un profond soupir et fit rouler ses yeux en reprenant ses efforts pour s’éventer avec l’accessoire qu’il avait créé par magie à partir d’un bout de carton.

« Ah… Les adolescentes et leurs poussées d’hormones… Grommela Mac d’un ton léger et de manière parfaitement audible. »

Il agrippa un poignet de la demoiselle, puis l’autre afin de se libérer et de se retourner pour regarder son agresseur bien en face. Son éventail se ferma dans un claquement sec dans sa main et il l’agita en l’air en s’efforçant de prendre un air faussement sévère.

« Voyons, jeune fille ! Au milieu de cette foule, même le pire des goujats se contenterait d’une petite claque sur les fesses. »

Le ton se voulait réprobateur, mais il était plus amusé qu’autre chose.
Cependant, toute ombre de sourire quitta son visage, le temps qu’il étudiât celle qui lui faisait face. Elle était jeune, comme il l’avait déjà supposé, et mince, un peu plus que bien des jeunes filles normales de son âge. Plus frappants étaient son attitude molle et ses yeux rougis.

Mac avait pour mission d’enseigner ce qu’il savait aux magiciens qui se révélaient à travers toute la ville. Ce n’était pas grand-chose, mais cela lui permettait de rencontrer et d’apprendre à connaître toutes sortes de gens. Le magicien avait quelques fréquentations aux revenus aisés voire très importants, mais la plupart étaient modestes, pauvres ou miséreux. Aussi curieux que cela puisse paraître, il existait un certain nombre de magiciens à la rue, qui vivotaient en s’aidant ou nom du don qu’ils avaient reçu.

Mac imaginait sans problème que la jeune fille n’était pas dans une situation facile. Il eut un peu de peine pour elle, mais il n’en changea pas pour autant son comportement. Et c’était sans doute la meilleure chose à faire.
Il donna un très léger coup d’éventail sur le nez de la demoiselle en prenant un air malicieux.

« Écoute, je sais ce qu’il te faut… »

Mac se déplaça doucement pour se positionner à ses côtés. Il étendit son bras gauche pour poser délicatement sa main sur l’épaule de l’adolescente. Le contact était volontairement très léger, Mac ne voulait pas s’imposer à elle, il ne voulait pas se montrer oppressant et cela se sentait.

« On dit que les hommes sont tous des obsédés qui ne pense qu’à ça. C’est pas vrai. Crois-moi, les meilleurs coups ne sont pas ceux qui sautent dans ton lit sur un simple signe d’assentiment. »

Tout en parlant, Mac agitait son éventail fermé en l’air. L’objet s’exprimait pour lui autant que ses mots ou le timbre et le ton de sa voix.

« Je connais un type – un canon, que dis-je ! une petite merveille de la nature – qui est quasiment impossible à dévergonder. Exactement comme je te le dis ! Complètement coincé… Quoique, coincé, c’est pas le mot. Sérieux, je dirais. Sérieux comme un pape. Voilà, si tu t’attaques à ce morceau, tu seras rôdée pour le restant de tes jours à la patience et à la persévérance. »

Le magicien adressa un clin d’œil complice à la jeune fille et lui sourit comme s’ils étaient déjà les meilleurs amis du monde. Et il ne vint jamais à l’esprit de Mac qu’il pouvait s’agir d’un malentendu. Et même si cela avait été le cas, qu’importe ! C’était tellement drôle les quiproquos…

Évaluation de jeu
Nombre de lignes écrites (9/10)
Le nombre de lignes est amplement suffisant; bien sûr, il pourrait toujours être augmenté, mais ainsi, il n’est ni trop court ni trop long et est bien proportionné avec le contenu (pas de lignes inintéressantes qui sont, de manière évidente, ajoutées dans le but d’augmenter le nombre de lignes). On a l’impression, de toute façon, qu’ajouter des informations supplémentaires serait tout à fait inutile…
Pertinence des propos (10/10)
Le texte m’a tellement plu que je dois avouer que j’ai peur de faire cette évaluation avec un préjugé favorable. Le tout coule bien, est clair, et porte une pointe d’humour remarquable autant dans le contexte que dans la manière d’écrire. En général, les informations ont bien leur place dans le texte. Bref, chapeau.
Qualité des descriptions de contexte, de lieux, de personnages (10/10)
En général, les descriptions sont bien faites, avec humour, avec plusieurs comparaisons, et elles expriment bien l’ambiance dans laquelle l’histoire se déroule. Il n’y a aucune « erreur » significative de ce côté… du moins, je n’en trouve pas. -_-‘ *presque déçue*
Qualité des descriptions d’actions (10/10)
Elles sont très bien construites; même durant les paroles, des informations descriptives et des actions sont ajoutées et donnent plus de crédibilité – et d’humour – au texte. J’essaie de trouver des choses à te reprocher, mais je n’en trouve pas… (comme je dis, c’est peut-être ce préjugé favorable que j’ai parce que ma première impression était vraiment bien…)
Niveau de langue & Qualité de l’écriture (10/10)
Le vocabulaire et le style d’écriture adonnent bien avec le texte : autant le personnage, le monde dans lequel il vit et sa manière de voir ce monde sont pleins d’humour, autant le texte lui-même, dans sa forme, mène à sourire. L’attrait littéraire du RPG est bien là! =)
Erreurs de RPG
Je n’ai repéré aucune erreur…
Comme j’ai déjà dit, je suis un peu déçue… Quelqu’un peut m’aider à avoir quelque chose à lui reprocher? XD

Verdict : 49/50. Tu es donc un très vénérable Niveau 6… O_O Eh bien, bienvenue à toi, chère Brise Printanière!…

Évaluation du français
Moyenne (Nombre de mots/Nombre d’erreurs)
La moyenne est de 192.
Je rappelle que plus la moyenne est haute, plus le résultat est bon.
Les principales erreurs sont…
Omission du déterminant (« il ne pouvait rien faire contre vicissitudes de la vie de tous les jours »)
Erreur de relecture/de frappe (« Mac sur » plutôt que « Mac sut »)
Invariabilité de la locution « quelque chose » (non pas « quelques choses »)
Invariabilité de la locution « à pieds joints » (les deux pieds sont joints l’un à l’autre, n’est-ce pas?)
Accord du participe passé (« Sa pudeur, qu’il croyait avoir bien rangé au fond de lui-même »)
Erreur liée à l’homophonie/de frappe? (« qui vivotaient en s’aidant ou nom du don qu’ils avaient reçu. »)
Accord du verbe (« On dit que les hommes sont tous des obsédés qui ne pense qu’à ça. »)

Qualité de l’écriture
Aucun problème de ce côté-là : le style d’écriture est très bon, le langage est soutenu, bref, c’est du très bon texte. =)

Je t’offre (l’accepteras-tu? ^_^) un score de 48/50 et un Niveau 6!

Objections? Questions? Commentaires? Insultes? J'attends ton verdict avant de déplacer ta fiche dans les Fiches Terminées. ^_^

Wouah... Eh bah... Déjà... Je suis très très flattée. J'en rougis de plaisir! x) Ça me rappelle le bon vieux temps où j'avais des bonnes notes à l'école. xD
Donc merci, ça me fait très plaisir... ^^ Je ne peux donc qu'accepter ton jugement! =D

Pour les fautes de français, elles sont essentiellement dues à une relecture trop rapide... Je fais toujours des fautes de frappes, j'oublie parfois des mots, etc... Et j'en loupe toujours à la relecture.

Mais bon, pourtant, mon niveau reste bon, alors je suis contente. -^^-

Tant mieux alors! =)

Je te donne ton rang donc! ^_^