Pupuce / Willow

TOI
Prénom
Virginie
Surnom
Nini, dans ma vie de tous les jours. « Ma pupuce » par une amie.
Âge
21 vieux balais entreposés dans un placard.
Physique
Attention les yeux, je suis une demoiselle ! Si si ! Promis juré ! Et je casse la figure au prochain qui m’appelle Monsieur. Nan mais oh ! C’est pas parce qu’on a les cheveux courts qu’on est forcément de sexe masculin ! C’est quoi ce stéréotype à la noix ! Bon ok. J’admets qu’avec mon style vestimentaire des plus… simples, c’est pas évident. Je suis une adepte du jean baskets. Je porte généralement des pulls assez large et mes manteaux fétiches sont une veste de cuir s’arrêtant à mi-mollet et un long manteau gris qui descend jusqu’aux chevilles. (Ma petite fierté) Donc pour le look ultra féminin à faire rouler les langues par terre, c’est pas gagné…
J’ai les cheveux courts donc et ils sont châtains. Mes yeux, eux, sont de couleur noisette et je les cache derrière des lunettes. Et vous savez l’essentiel ^^
Psycho
Ahem… voilà la question piège. Je trouve qu’il n’est pas facile de parler de soi. Surtout que techniquement, on se construit via le regard de l’autre. C’est votre entourage qui vous dit si vous êtes fidèle, loyale, sociale (aller vers les gens, leur faire la causette, dire une plaisanterie ou deux à la caissière du supermarché pour détendre l’atmosphère, ne vous pose aucun problème), pas trop rancunière… enfin en général, que vous n’hésitez pas à rentrer dans le lard quand il le faut ou quand vous êtes vraiment énervée, vous n’haussez jamais la voix contre quelqu’un, alors quand vous le faites cela surprend toujours, la patience n’est pas votre première vertu mais vous faites avec, la gourmandise est votre péché et vous l’assumez. Enfin bref, ca c’est ce que dit mon entourage, je ne sais pas pour le votre…
Centres d’intérêt
Oula ! La liste va être longue : Lecture (livres, mangas, BD) Série télé (trop pour être citées) cinéma, musique (tout sauf classique et rap/rnb), le bien-être de mes amies, le RPG via forum ! (ma dernière drogue en date) et d’autres trucs dont le dessin. ^^
Phrase fétiche
« Oh ! Un nouveau message ! »
Pourquoi es-tu ici? (pour devenir maître, pour devenir disciple, simplement pour t'amuser?)
Pour rejoindre les escargots, pour apprendre à faire des descriptions de lieux et d’ambiance intéressante et donner un coup de main pour l’Aide en Français. =)
Autres
Plog.


PERSONNAGE
Nom
Whimple
Prénom
Willow
Origine
Le même endroit qu’Amsel et Mac.
Âge
25 ans
Orientation sexuelle
Hétérosexuelle
Emploi ou occupation
Bibliothécaire.

Description physique en quelques lignes
Un bras blanc sortit d’un amas de couettes. Lentement, tel un animal rampant qui se rapprochait dangereusement de sa proie. Au bout, une main aux fins doigts tâtonnait à la recherche du malotru qui avait osé tromper la tranquillité de la créature qui hibernait. Finalement, la mimine atteint sa cible et d’un coup sec, le réveil matin fut « snoozé ». La main ainsi que le bras retrouvèrent alors leur état flasque et retombèrent mollement en léthargie. Mais le brave réveil, loin de s’avouer vaincu redonna de la voix. On put alors entendre un grognement sortir du fin fond du lit. La main, comme douée d’une vie propre, repartit à l’assaut et plus puissamment encore s’en pris au pauvre appareil qui ne faisait que son travail. Des doigts de l’autre main firent alors leur apparition au bout de la couette et d’un geste rageur repoussèrent la chaleur et le moelleux de la couverture plus loin, laissant apparaitre un visage à moitié endormi. On pouvait noter une superbe coupe de cheveux en pétard de couleurs châtain. Les fines mèches de la frange étaient totalement désordonnées, tandis que les longues mèches de derrière s’étalaient joyeusement sur l’épais oreiller en un effet « nouilles » des plus artistique. Un bâillement saisit le visage triangulaire et les paupières s’ouvrirent en papillonnant un peu, dévoilant de jolis iris noisette. Le nez pointu se fronça en même temps que de légers plis sur le front se formèrent. Il faisait frais à l’air libre. Insistant, le radio réveil repartit de plus belle mais cette fois il fut stoppé net par une main un peu plus agile qu’il y a cinq minutes, tourné définitivement en OFF.
Soupirant, l’être humain repoussa ses couettes sur le côté et s’assit. La demoiselle s’étira. Oui, il s’agissait d’une demoiselle. Ca se voyait quand même malgré une menue poitrine et un pyjama épais. Lorsqu’elle se leva, on put remarquer qu’elle avait une silhouette banale mais tout ce qu’il y avait de plus honnête. Elle n’était pas spécialement ronde, mais pas fine non plus. Son rapport poids/taille était équilibré et c’était le principal.
Elle se dirigea vers la salle de bain et referma la porte derrière elle.

Description psychologique en quelques lignes
Elle avait pourtant une bonne tête cette mémé, lorsqu’elle se présenta à l’accueil de Carpe Diem. Willow aurait pu jurer qu’elle était une sympathique grand-mère… au lieu de ça, c’était une peau de vache qui voulait un bouquin ultra rare, en édition limité car le prologue était écrit de la main même d’un auteur célèbre. Une vraie chieuse en somme. Willow soupira de mécontentement en cherchant dans l’ordinateur où pouvait bien se trouver son fichu livre. L’impatience de la bonne femme n’arrangeait pas la situation. Peau de vache pour peau de vache, Willow n’allait pas se forcer à sourire, parce que niveau impatience et irritabilité, la demoiselle n’était pas trop mal non plus dans le domaine. Râleuse (mais plus pour la forme que pour le fond), tête de mule, rancunière, fainéante sur les bords, Willow pourrait sembler ne pas être facile à vivre. Or, malgré tout ces petits travers, elle restait quelqu’un de serviable, qui rendait des coups de mains sans trop rechigner à la tâche. Et même si ça la faisait chier, elle préférait être active plutôt que de lézarder sur son bureau, à moitié affalée dessus, sous peine de s’endormir. La demoiselle pouvait en effet s’endormir assez facilement quand elle s’ennuyait, car dans ces moments-là, elle fermait ses yeux et se racontait des histoires, vivait une autre vie. Le silence de la bibliothèque ne l’aidait en rien dans cet état. Mais il y avait tant à faire dans un tel bâtiment ! Classer, ranger, répertorier, faire l’inventaire, sélectionner les livres à mettre en valeur pour le trimestre suivant... Le seul hic apparaissait quand la demoiselle avait affaire avec la clientèle. Les renseigner, les guider à travers le dédale des lieux, le côté humain de son boulot était une plaie pour elle. En effet, Willow ne possédait pas le moindre tact et disait franco que les gens l’emmerdaient quand c’était le cas ou qu’elle s’en foutait royalement que telle édition était meilleure pour sa traduction qu’une autre. Quand il s’agissait de ses collègues, ca passait encore. Mais les visiteurs, ça, c’était autre chose…
Bon, heureusement pour elle, Willow n’était pas tout le temps en train de bouder. Elle pouvait se révéler d’excellente compagnie. Tête en l’air, elle se laissait facilement distraire, sauf quand elle était en rogne, là fallait vraiment le vouloir pour la bouger. Ou alors vraiment l’intéresser. Bref, Willow, une fois embrigadée dans une aventure, y mettait toute son attention. Mais malgré toute sa bonne volonté, la pauvre était poursuivie par une malchance assez tenace. Si une situation pouvait empirer, elle le faisait, à son grand damne.
Comme c’était le cas avec la mémé… Le bouquin souhaité était classé, ce qui signifiait qu’il ne devait pas sortir de la bibliothèque. Mieux encore ! Il n’était pas consultable. Alors avec toute sa naturelle subtilité, la bibliothécaire déclara :

« Quand les chercheurs auront trouvé un moyen de protéger des ouvrages aussi anciens, vous pourriez éventuellement y jeter un œil. Sauf que… Aaaah ! Mais non ! Vous, vous mangerez déjà les pissenlits pas la racine.

Bonne journée. » finit-elle tandis que la cliente outrée sortait de la salle en déclarant à qui voulait l’entendre que c’était une honte ! Qu’on ne devait pas traiter les gens de la sorte.

« Bonjour et Bienvenue à Carpe Diem. Que puis-je pour vous ? » demanda Willow à son prochain client d’un ton monocorde.


Histoire en quelques lignes

Willow Whimple était une femme banale, sans histoire. Elle avait vécu sa petite vie tranquille, peinarde, sans rien demander aux autres. Son cursus scolaire n’avait pas de quoi faire pâlir de jalousie le lauréat du prix du meilleur élève toute matière confondue. Elle n’avait fait que suivre ses envies, ses impulsions. Elle aimait bien la biologie en seconde ? Et bah, elle avait fait un Bac S option SVT. Ensuite, ca s’est corsé ! Qu’est-ce qu’on faisait une fois son diplôme en poche ? Willow aimait bien gribouiller pendant les heures de maths et lire les bandes dessinées. Et bah voilà ! Elle tenta une école de dessin. Mais après deux ans de dur labeur, elle ne fut pas récompensée. Cordialement refoulée de l’établissement, ce fut une période difficile à vivre. La motivation prenait son envol… sans elle. Les demandes d’emplois lui revenaient en pleine face avec un superbe tampon rouge signé REFUS placardé dessus. Bref, Willow déprimait un peu et se laissait doucement mais sûrement couler… Son entourage l’aidait bien parfois à remonter la pente, à reprendre les recherches, à y croire de nouveau. Même si bon, techniquement, la demoiselle avait fini par les laisser croire pour elle, Willow se contentant d’envoyer sans relâche sa candidature à droite à gauche.
Puis un jour, comme un autre pourtant, alors qu’elle bouquinait pépère sa dernière acquisition (acheté avec les sous de papa), sa mère lui annonça qu’elle avait du courrier. Un petit pincement au cœur d’appréhension et Willow se dépêcha d’attraper la lettre et le coupe papier. Alléluia ! Enfin une réponse positive ! Mademoiselle Willow Whimple était engagée à la Bibliothèque Carpe Diem de Glyphe ! Elle relut plusieurs fois la lettre pour être bien sûre et certaine que c’était bien une lettre d’avis qui lui demandait de se rendre sur place à telle heure afin de parler de visu du contrat au lieu d’une lettre type « on vous met sur la liste d’attente ».
Elle attendit ce fameux jour avec une joviale impatience toute retrouvée. Sur les bons conseils de sa mère (« Et surtout garde ta langue dans ta poche ! »), Willow se rendit à son rendez-vous… avec une bonne demi-heure d’avance. Autant être sûre de ne pas rater le coche. A peu près vers l’heure dite, la future employée fut reçue chaleureusement par le directeur des ressources humaines lui-même. Un brin fatigué, à la limite du présentable, l’homme l’emmena dans son bureau où ils purent discuter.
A la fin de l’entretien, Willow avait enfin un boulot et une bonne raison de se lever le matin.

Cela faisait maintenant 4 ans que cela durait et l’ex-artiste n’avait pas regretté un seul jour son parcours. Les collègues étaient sympas, le patron pas trop chiant. Les visiteurs ? Il y avait de tout : du très enquiquineur au super cool à tailler une bavette avec. Bref, c’était sa vie maintenant.


Centres d’intérêt et choses aimées
Flemmarder sous la couette le matin, surtout en hiver ; sa statue d’Apollon ; le chocolat et les sucreries diverses ; un bon livre à suspense et humoristique.
Choses détestées
Les catastrophes qui s’enchaînent ; parler de sa vie privée, comprenant principalement ses relations amoureuses ;
Autres
« Je sers la culture et c’est ma joie… »

Bonjour bonjour! Belle présentation.
Je te souhaite la bienvenue! =)

On en est donc déjà à ton évaluation!

Donc voilà le contexte dans lequel tu devras me composer un RP de départ : Ton personnage doit bien prendre des pauses de temps en temps dans sa journée? Eh bien voilà, elle est en pause, à l'extérieur du bâtiment. Tout le reste est à ton choix.
J'écrirai ensuite un RP avec mon propre personnage et tu devras y répondre afin que je complète ta fiche d'évaluation.

Bonne rédaction! =)

C’était la pause déjeuné. Pas spécialement attendue, ni redoutée. Juste l’heure où tout le monde s’arrêtait ou presque et s’en allait manger dans les bistrots, restaurants du coin ou, avec réduction offerte, à la cantine. Willow, elle, était une adepte du sandwich au moins une fois par semaine. Elle se rendait dans une cafétéria, prenait son sandwich avec pain nature, morceaux de dinde, tomates, cornichons et mayonnaise. Un véritable régal pour ses papilles. Et ce n’était pas ses petites poignées d’amour qui hurlerait à l’asphyxie dans son jean, Willow n’aimant pas être serrée dans ses pantalons. Une fois son casse croûte en main, ou plutôt dans un sac avec canette de soda et petite sucrerie en dessert, elle allait s’installer dans un endroit paisible et isolé. Elle détestait entendre commérages et glousseries lorsqu’elle mangeait. Il lui fallait être au calme afin de se décharger. Les nerfs un peu trop à vif, un remarque de trop et hop ! Willow sortait de ses gonds face à n’importe qui et elle pouvait le regretter.

Ainsi, sa petite pause devait être absolument respectée. Au calme, avec une légère brise et parfois le chant des oiseaux. Willow se rendit donc dans un square, pas trop loin de la bibliothèque non plus. Elle s’installa sur un banc juste devant une fontaine. Ses écouteurs dans les oreilles, son lecteur MP3 en marche, elle déballa son sandwich et prit une première bouchée. La demoiselle émit un « Hummm » de contentement, absolument pas retenu. Les conventions sociales, elle s’en foutait royalement et d’autant plus lorsqu’elle se retrouvait seule. Ou avec Sibyl à la rigueur. Sa colocataire étant un peu spéciale, Willow pouvait être la plus vulgaire qui soit (vocabulairement parlant) sans que cela ne choque ou ne gène la blonde éthérée.

Deuxième bouchée. Elle savoura le mélange de mayonnaise et de cornichons, sur fond de dinde et de beurre. Il n’y avait rien à faire, un tel sandwich devait au moins être classé patrimoine historique. Ou quelque chose comme ça, de manière à préserver un tel savoir-faire, une telle saveur. Oui, bon, Willow avait tendance à s’emporter... que ce soit lorsque quelque chose la dérangeait ou bien lorsque c’était une chose qu’elle aimait.
Sa tête dodelina un instant, bercée par la musique un peu plus entraînant que la précédente. Assise de biais sur son banc de pierre, un pied à terre, la cheville droite coincée sous son genou gauche, la demoiselle ferma les yeux et fredonna dans sa tête les paroles de la chanson.

Autre bouchée. Willow avait enfin atteint son petit paradis. Tout était absolument parfait. Elle n’était pas stressée, elle mangeait son délicieux sandwich, elle écoutait ses musiques préférées et pas un seul emmerdeur à l’horizon.
Il en fallait peu pour être heureux, disait une contine. Willow voulait bien le croire en cet instant. Mais il en fallait peu, aussi, pour que ce bonheur s’en aille vers d’autres cieux. Et la Bibliothécaire en savait quelque chose. Poursuivie par Dame Malchance qui avait décidée de s’installer sur son dos pour une durée indéterminée, Willow savait très bien que cet instant de sérénité n’allait pas durer.

Toute bonne chose avait une fin. Le tout était de savoir quand.

La fontaine répandait autour d’elle des éclats ensoleillés qui dansaient sur les surfaces irrégulières. Une légère brise venait rompre le silence presque parfait de cette journée paisible, sifflant doucement entre les feuilles du parc. Tout était clair, doré, réconfortant, et si Lily Eve le savait, elle aurait quand même aimé pouvoir voir le monde ainsi.

Une lueur grisâtre dans le regard, elle était plus fâchée qu’émerveillée. Ses cheveux noirs étaient en broussaille, ses sourcils restaient froncés au-dessus de ses yeux rougis, et une coulisse brunâtre s’étalait sur sa jambe jusqu’à l’intérieur de sa botte noire, haute jusqu’à mi-mollet. Elle portait un chandail sombre au col plongeant et une jupe un peu trop courte en jean foncé. Lily Eve posa son corps délicat au rebord de la fontaine, brisant un peu de la danse joyeuse des rayons lumineux sur l’eau, pour effacer les traces de son passage au café duquel elle avait été mise à la porte avant d’être aspergée de chocolat frappé. Elle glissa son petit pied hors de sa botte et le plongea dans l’eau de la fontaine, particulièrement froide, mais tout de même revigorante. Elle hésita à asperger sa chaussure également, ayant peur d’un effet dévastateur sur le cuir, mais si elle n’enlevait pas immédiatement le liquide sucré qui s’y réfugiait, le port de cette bottine deviendrait particulièrement désagréable.

Voilà qu’il fallait qu’elle attende qu’elle sèche; elle la posa donc au soleil et s’adossa à la basse muraille de la fontaine, respirant de la manière la plus calme possible pour elle en cette situation. Après avoir enlevé la deuxième botte pour être plus à son aise, elle leva les yeux et constata qu’elle se trouvait directement devant un banc où était assise une jeune femme. Cette dernière dégustait tranquillement, les yeux fermés, un sandwich qui paraissait particulièrement bon à Lily Eve. Son ventre criait famine : elle n’avait pas eu la possibilité de finalement acheter de quoi grignoter au café, jetée à la rue trop tôt par le frustrant serveur.

Si au moins elle avait eu plus d’argent! Si au moins on lui laissait la chance de prouver qu’elle était capable de ne pas tout casser sur son passage! Mais elle semblait au monde beaucoup trop dangereuse, avec ses vêtements osés qu’elle portait déjà depuis deux jours et ses yeux bridés rougis par l’herbe à fumer. Elle déposa son regard sur le visage concentré de l’amatrice gastronomique qui se balançait doucement au rythme d’une musique que Lily Eve n’entendait pas. Peut-être, se dit-elle, serait-elle intéressée par un petit service… N’y avait-il pas une ouverture de plus en plus grande dans la société envers l’homosexualité? Peut-être aurait-elle voulu autre chose : Lily Eve, savait tuer, savait voler, pouvait faire plusieurs choses. Elle hésita encore, se sentant ainsi tellement rabaissée par ses propres idées, mais aussi tellement désespérée… Elle allait juste lui demander de retourner dans le café pour lui commander un sandwich, rien de bien difficile. Qu’est-ce que cette personne pourrait bien voir de difficile ou d’exagéré là-dedans? Elle lui fournirait l’argent, si elle le désirait, et elle était prête à offrir tout ce qu’elle pouvait donner en retour.

Elle se décida finalement à se lever et elle vint se rasseoir par terre, près de la bibliothécaire.
« Un service contre un autre, ce que tu veux. »

Et voilà. Il n’avait pas fallu longtemps pour qu’on vienne briser sa tranquillité. Toute à son sandwich et sa musique, Willow n’avait pas remarqué la présence de l’inconnue. Elle était bien dans sa petite bulle, mâchant allégrement son pain-jambon de dinde et assortiments qui, sous la pression de mains expertes, ne coulaient pas sur le jean de la demoiselle. C’était ce qu’il y avait de bien à travailler dans une bibliothèque. On n’avait pas droit aux uniformes. Il y avait juste un badge à porter à hauteur d’yeux (à la poitrine donc). Ainsi, Willow pouvait s’habiller comme bon lui semblait sans encourir de blâme.

Ouvrant les yeux afin de profiter du paysage, sa vision fut obstruée par une silhouette. La libraire cligna des yeux et l’apparition avait disparue. Tiens donc. Elle avait des hallucinations, maintenant ? Heureusement pour elle, elle se rendit vite compte qu’elle n’avait pas déliré et que son sandwich ne contenait pas de cornichons aux propriétés hallucinogènes non reconnues. L’apparition s’était tout simplement assise par terre.
Willow daigna ôter l’un de ses écouteurs pour entendre ce que l’autre avait à dire. Pas que le volume de sa musique soit trop forte, Willow tenant extrêmement à ce que son audition ne s’altère pas plus vite que prévu, mais elle aurait simplement plus de chance de comprendre ce que l’étrangère allait bien pouvoir lui annoncer, comme cela.

« Un service contre un autre, ce que tu veux. »

La regardant de haut, n’oublions pas que Willow était assise sur son banc et l’autre au sol, devant elle, la bibliothécaire haussa un sourcil en étudiant la personne qui lui faisait face : Une fille du même âge que le sien, apparemment, qui portait une sorte de pull troué, un mini jean… vraiment mini… et Willow s’arrêta là. Elle venait de se faire son opinion. Et cette opinion n’était pas des plus favorables pour la demoiselle. Les préjugés avaient la vie dure et Willow ne s’embarrassait jamais de fioritures.
S’apprêtant à répliquer, elle eut la décence de poser son sandwich sur son sac plastique afin d’enlever l’autre écouteur.

« Est-ce que j’ai une tronche à donner l’aumône ?! Si je commence à donner par ci, par là, ça n’en finira jamais, alors non. Chacun sa merde. Trouve-toi un autre pigeon ! »

Et Willow se détourna de la demoiselle, remit ses écouteurs en place et reprenant son sandwich entre ses deux mains, elle en croqua un morceau, comme si de rien n'était.

Tel le lapinou libidineux d'Alice au pays du vermeil, je peux m'esclaffer "Oh ! Je suis en retard !"

Désolé pour ce retard, pallions cela séance tenant !

Evaluation de jeu
Nombre de lignes écrites (7/10)

Le nombre de lignes est tout juste suffisant, mais le plus gênant est la différence entre le premier message et la réponse. Certes, le nombre de lignes n’a rien à voir avec la qualité, mais si l’on peu éviter le strict minimum, cela donne toujours de la nourriture intellectuelle. (on remarquera la splendide phrase, en passant)


Pertinence des propos (9/10)

Le premier message commence par une habitude, afin de s’attarder sur un jour particulier, partant d’une généralité pour s’intéresser par la suite à une particularité, mettant ainsi un contexte général à l’histoire, ce qui permet, je trouve, de mieux cibler l’histoire à venir. Des petits « hoquets » dans la narration, comme avoir abordé la façon dont elle s’habille pour ensuite revenir à l’ambiance qu’elle affectionne à la cafétéria, m’ont un peu gêné, car cela semble suivre une route en zigzag. Cependant, rien de rédhibitoire, je te rassure ! De l’humour dans le texte, bien dosé, ce qui rend la lecture agréable, et égaye un peu nos longues et tristes soirées d’hiver.


Qualité des descriptions de contexte, de lieux, de personnages (6/10)

Là, pour être honnête, je suis un peu resté sur ma faim, comme après avoir mangé un sandwich… Bah, oui, comment elle est cette cafétéria ? Comment est le bruit, dedans ? Assourdissant ? Un vrai tintamarre ? Ou plutôt un murmure discret ? Comment est le square ? Est-il peuplé, déserté, verdoyant, sableux… ? Le goût de son sandwich, aussi… On sait qu’il est délicieux, mais les cornichons, c’est légèrement aigre, acide, on devrait sentir ses papilles frétiller rien qu’à l’idée d’en parler… La mayonnaise, est-elle épaisse, écœurante, légère, coulante… ? Là, honnêtement, je m’attendais à un peu plus… Heureusement, les descriptions détournées telles « un tel sandwich devait au moins être classé patrimoine historique » permettent une touche d’humour agréable donnant le ressenti du personnage quant à son déjeuner.

Qualité des descriptions d’actions (8/10)

Là, c’est bien mieux ! En effet, on ressent une écriture plus picturale. Très posée, certes, assez statique – n’entends pas « lourd », juste que ça ne bouge pas outre mesure, ça ne gigote pas dans tous les coins – mais présentant bien, je trouve, ce qu’il y a à voir, comme la position de Willow sur son banc. Après, comme précisé, les messages sont assez petits, il y a donc assez peu « d’action » au sens où l’on a tendance à l’entendre.

Niveau de langue & Qualité de l’écriture (9/10)

De ce point de vue-là, je n’ai pas grand-chose, sinon rien, à redire. Très bon niveau de langue, oscillant entre courant et parfois familier – surtout au niveau de tournures stylistiques. Les pensées rapportées au discours indirect directement intégrées au récit (les pensées sont intégrées, hein) rendent la narration plus fluide et plus sympathique.

Erreurs de RPG
Nada.

Et te voilà – avec une note de 40/50 – Niveau 4 ~ Cocon Prometteur. Il ne te reste plus qu’à briser ta chrysalide et étendre tes ailes !

Evaluation du français
Moyenne (Nombre de mots/Nombre d’erreurs)

Une moyenne de 72.

Les erreurs, donc :
Erreurs d’accord (général : verbe/adjectif/nom) : 4
Erreur dans le mot écrit : 1
Construction de la phrase : 3
Conjugaison : 3
Répétitions
Registre familier

Quelques erreurs, que je vais développer ici : on parle de la « pause déjeuner « et non « déjeuné », qui n’est pas un nom, mais un participe passé. Les poignées d’amour « hurleraient », elles sont au moins deux ! La musique est entraînante, c’est une demoiselle, et, compte tenu du fait que le COD n’est pas avant l’auxiliaire, Dame Malchance a donc simplement décidé qu’il n’y aurait pas de marque du féminin à son participe passé. C’est une comptine, aussi, pas une contine. ^^
Trois phrases m’ont fait tiquer : « tout le monde s’arrêtait ou presque et s’en allait manger dans les bistrots. » Là, j’aurais mis le « ou presque » en incise, entre des virgules. J’ai compté cette faute comme une faute de construction de phrase, et non comme une faute de virgule (au choix ^^).
« elle s’en foutait royalement et d’autant plus lorsqu’elle se retrouvait seule » Il serait plus élégant de mettre « … royalement et ce d’autant plus que… » Là, la phrase paraît bancale. Un petit coup de pied dans le flanc, et elle s’effondre !
« et fredonna dans sa tête » Fredonner signifiant « chanter entre ses dents, » on comprendra la difficulté de se livrer à un tel exercice dans sa tête…
Ah, oui, « vocabulairement » n’existe pas, mais comme je pense que c’était un néologisme fait volontairement pour marquer une trace d’humour, je l’ai compté comme tel. Si ce n’est pas le cas, voilà au moins l’histoire expliquée. Et « glousserie » n’existe pas plus, si l’on se réfère au dictionnaire de l’Académie française.
Beaucoup de répétitions du nom de l’héroïne, surtout dans le second message. Varier un petit peu apporte à la fois exotisme et sable fin, ce qui n’est pas vraiment un mal…

Qualité de l’écriture

L’écriture est de bonne qualité, le texte agréable à lire. Quelques erreurs parsemées de ci, de là, mais rien de vraiment gênant. L’humour parsemé dans le texte aère de surcroît de manière fort agréable.

Je mets la note de 45/50 pour le français, vous transformant, gente damoiselle, en niveau 5.

Encore navré de t'avoir fait attendre... -_____-"

Youpiiiiiiiiiiiiiiii \o/

Merci Lift ! C'est tout comme je pensais =D

Je n'ai rien à redire ou chipoter sur mon évaluation ^^ Cela conforme mes idées quand à mon niveau de jeu =)