Zann / Apolline Flétribois

TOI
Prénom
Anne-Magali
Surnom
Sur le net : Zann, Zanny, en vrai : Annmag, Maggy, Anne-Mowgli (qu'est-ce qu'on était imaginatifs, quand on était en seconde ^^'), Coeur (pas facile de perdre les mauvaises habitudes xD), Mamour. Et probablement Mrâou, mais je commence à me demande si ça ne veut tout simplement pas dire "J'ai faim".
Âge
21 ans.
Physique
Non. ... Quoi ? Ben non, j'suis pas du genre physique ! Ah, c'était pas ça la question ? Bon, bon... Alors comme dit précédemment je ne suis pas du genre athlétique, au contraire j'ai tendance à aimer me faire plaisir à table. ... OUI, c'est une façon détournée pour dire que j'ai la carrure d'un nounours joufflu ! Bref, en dehors de ça ma fourrure... Pardon mes cheveux sont châtains, mes yeux sont assortis, j'ai deux incisives énormes (sans rire, je me les cogne régulièrement contre le rebord de mon verre d'eau), et j'ai des taches de rousseur sur le visage.
Psycho
Ca fait très "magazine féminin", ça... Alors vite fait, je suis quelqu'un d'enjoué, j'aime rire avec mes amis et je collectionne les petits plaisirs... Cependant j'ai "le gêne triste" et il m'arrive souvent de voir la vie en noir... Heureusement ce n'est jamais définitif, en fait je suis une sorte de pendule, qui balance d'un côté à l'autre, constamment ^^'
Centres d’intérêt
J'aime lire et écrire, jouer à des jeux vidéos, faire du théâtre, aller au cinéma, écouter de la musique, faire de la pâtisserie,
Phrase fétiche
Absolument ! (je le dis tout le temps, en ce moment, je sais pas pourquoi)
Pourquoi es-tu ici? (pour devenir maître, pour devenir disciple, simplement pour t'amuser?)
Je reste modeste, et je vais laisser qui de droit me placer au bon rang. Mais je ne suis pas trop nulle dans la maîtrise de la langue française, alors j'ai pensé que, peut-être, je pourrais postuler au rang de maître...
Autres
Je n'ai rien de particulier à ajouter.


PERSO
Nom
Flétribois
Prénom
Apolline
Origine
Apolline est Française.
Âge
8 ans
Orientation sexuelle
Hétérosexuelle
Emploi ou occupation
Ecolière
Description physique en quelques lignes
Apolline ressemble à n'importe quelle petite fille de huit ans. Elle n'est ni grande ni petite pour son âge, elle a de longs cheveux blonds et des yeux bleus, ses genoux sont la plupart du temps couverts de croûtes, et quand elle rentre de l'école, ses doigts sont couverts de traits de stylo et de feutres. En dehors de ça, elle est assez garçon manqué, et c'est ce qui fait qu'il est parfaitement inutile de l'habiller avec de jolies petites robes, puisqu'en moins d'un quart d'heure, elle ressemblera à une souillon. La plupart du temps, elle porte des shorts et des t-shirts bas de gamme, tout simplement parce qu'il ne tiennent jamais plus d'un mois.
Apolline aime jouer à "la grande", mais pas en se maquillant "comme maman", comme le font la plupart des petites filles de son âge, mais en jouant la blasée, et en disant des choses qui surprennent les adultes. De fait, elle a souvent des attitudes qui rappellent beaucoup les adolescentes de quatre ou cinq ans son aînée.
Description psychologique en quelques lignes
Apolline est une petite fille rêveuse, souvent perdue dans ses pensées. Elle est très énergique et aime bouger tout le temps. Elle est vraiment garçon manqué : elle aime le foot et le handball, elle joue à des jeux vidéos de garçons, elle est la première à déclencher une "guerre-purée" à la cantine. Mais cela ne l'empêche pas, le soir venu, de jouer tranquillement avec ses poupées, ou de dormir avec sa souris en peluche. De façon générale, la plus grande occupation d'Apolline est le dessin. Elle est encore maladroite, mais elle aime apprendre.
Depuis la mort de ses parents, Apolline est devenue réservée, maussade. Mais avec le temps, et avec la complicité de sa marraine, elle reprendra du poil de la bête.
Histoire en quelques lignes
Apolline est née sur Babylone, une planète très proche de l'Ancienne Terre. Elle y a vécu avec ses parents des jours heureux. Elle allait à la mer en été, à la montagne en hiver, et globalement, tout était fait pour qu'elle grandisse entourée d'amour et de bonheur. Malheureusement, un jour, alors qu'elle venait tout juste d'avoir huit ans, ses parents furent les victimes d'un accident de voiture, duquel ils ne réchappèrent pas. Bien entendu, ce fut un énorme choc pour la petite fille, qui commença à se renfermer sur elle-même. Ses parents n'ayant presque pas de famille, elle fut confiée, comme ils l'avaient souhaité et fait formaliser chez un notaire, à sa marraine, Ezote, qu'elle ne connaissait pas encore beaucoup.
Les premiers mois furent très difficiles pour Apolline : l'absence de ses parents, le changement d'école, de maison, de rythme de vie... Elle passait le plus clair de son temps retranchée dans sa chambre, avec ses poupées, à jouer d'un air distrait ou à chantonner à voix basse. Mais, peu à peu, elle commença à s'intéresser à Ezote, qui n'était décidément pas une marraine comme les autres...
Un jour, Apolline s'était faite asticoter toute la journée par ses camarades de classe et, au moment de partir de l'école, en fin d'après-midi, elle avait littéralement sauté sur le chef de la bande et lui avait collé son poing dans la figure. S'en était suivie une bataille générale qui avait paniqué l'institutrice, qui s'était alors ruée à l'entrée de l'école pour appeler les parents des enfants concernés. Tous les parents avaient accouru auprès de leurs enfants encore en plein combat, mais, à la surprise de tout le monde, Ezote avait carrément bondi au milieu de la rixe, et s'était chargée de défendre sa filleule avec ses propres poings.
Depuis ce jour, Apolline et Ezote sont beaucoup plus proches, et la petite fille commence à mesurer toute la chance qu'elle a d'avoir une marraine de ce genre.
Centres d’intérêt et choses aimées
Apolline aime le sport, les jeux vidéos, mais aussi ses poupées et sa souris en peluche, nommée Mistouflette. Elle adore la cerise et la noix de coco, et pourrait ne manger que du chocolat toute sa vie. Elle aime chanter des comptines. Elle aime beaucoup dessiner et peut y passer des heures.
Choses détestées
Apolline déteste les gens qui se prennent pour le chef. Elle n'aime pas trop aller à l'école, et elle déteste tout particulièrement l'Histoire, la Géographie, les Mathématiques et le Français. Elle ne supporte pas les endives et les tomates.
Autres
Apolline aura bientôt neuf ans

Je vais m'occuper de toi. ^_^

Donc voilà, jolie présentation ! Bienvenue à toi.

Juste une petite chose : même si ton personnage est jouable dans un univers réaliste et contemporain, il reste qu'elle vient d'une autre planète, loll, et ça peut rendre la chose difficile (les personnages du forum doivent tous venir du même monde et de la même époque pour qu'ils soient jouables l'un avec l'autre...). Donc voilà, peut-être juste la faire venir de la Terre plutôt que de Babylone ?
Merci d'avance de me prévenir de tes correctifs. =)

Oui, en fait il s'agit d'un personnage que je vais faire jouer sur Vivenef, qui est un forum de science-fiction, et là-bas la Terre n'existe plus. Donc par sincérité j'ai précisé qu'elle venait de Babylone, mais j'ai ajouté que ça reviendrait à ce qu'elle soit française, justement pour qu'elle puisse jouer avec tout le monde ici.

Si tu veux, je peux changer la formulation de ma phrase...

Merci de ton accueil en tous cas ! J'espère pouvoir rapidement intégrer le forum

Ton personnage est très facilement transférable à la Terre, donc que ce soit par sincérité ou pas, je préfère vraiment que tu le fasses exister sur la vraie Terre. Puisque les autres personnages sur Happy Ending habiteront sur Terre, il serait très peu logique que le tien entre en intéraction avec eux en habitant sur une autre planète. Donc je préférerais (en fait, j'exige) que tu ne précises pas la planète du personnage d'origine mais que tu le modifies légèrement, que tu le transfères sur Terre.
Merci d'avance.

En attendant, je vais de suite te donner le contexte dans lequel tu devras faire ton premier RP. J'y répondrai avec mon propre personnage et tu devras me composer un deuxième RP, suite à quoi je compléterai ton évaluation.

Ton personnage se retrouvera donc dans une ruelle, durant la journée : c'est le seul élément que tu devras respecter. Pourquoi elle est là, depuis quand, c'est à toi de le décider.
Bonne rédaction !

Voilà, j'ai édité ^^ Je m'occupe de préparer mon post rp et je le posterai d'ici quelques jours.

Merci de ta rapidité !

Le jour s’était levé, ce matin-là, sur une ville colorée et animée par les enfants qui jouaient – et les adultes qui jouaient les enfants. Dans une rue non loin, une petite fille se chicanait avec son frère, qui lui avait volé sa poupée. Leurs voisins étaient déjà en train de débuter leur longue journée : une femme rondelette aux joues bombées et à la poitrine généreuse s’affairait déjà sur son balcon, accrochant sur la corde les vêtements humides qu’elle venait de laver, tandis que son mari terminait un toast en refermant la porte de la maison, trop pressé d’arriver au bureau pour le terminer à table, tranquillement assis. Il portait d’une main une tasse à café isolante et ses clefs et de l’autre sa mallette, sa rôtie en bouche, et il dût trouver un compromis pour déverrouiller la portière de la voiture : il déposa la tasse sur le toit de celle-ci. Résultat, il recula rapidement et la tasse oubliée roula jusqu’au sol et éclata – elle était de mauvaise qualité, achetée à rabais le lendemain de Noël…

Le soleil montait lentement et les odeurs du mois de mai se répandaient peu à peu en enchantant les amateurs de plein air. Un joggeur trébucha à dix heures treize, mais sa bonne humeur le calma, l’empêcha de jurer alors qu’il se relevait pour constater les dégâts. Sur l’heure du dîner, l’action continua : on sortait du travail, de l’école, ou même de la maison pour aller manger ailleurs. Puis, l’après-midi se déroula dans le calme et la sérénité, température clémente et ciel dégagé aidant.

Dans le monde d’Alix Eve, le retour du printemps annonçait plutôt la venue prochaine de l’été, que l’on attendait tous avec impatience. Les rires d’enfants et le chant des oiseaux se transformaient en rires brutaux et en vrombissements d’automobiles sport. Les querelles d’enfants devenaient plus sérieuses qu’un simple « Je vais le dire à ma mère ! ». Les odeurs qui entouraient les habitants de ce quartier n’étaient pas celle des lilas en fleurs, mais plutôt celles de l’essence et du plastique brûlé. La journée, pour Alix Eve, n’était pas aussi belle et chaude que pour les autres…

Les gens de sa « race » s’amusaient bien de l’arrivée du printemps. Les premières courses illégales se planifiaient déjà, et l’on faisait ronronner les moteurs modifiés pour impressionner les futurs adversaires. Certaines femmes commençaient à essayer de se faire bronzer, allongées sur le balcon exigu de leur appartement, un bout de papier d’aluminium sous le visage pour refléter le soleil. Les jeunes filles, au grand plaisir des garçons, qui, eux, ne se déshabillaient pas vraiment à l’arrivée de la chaleur, commençaient à porter les minijupes et à laisser tomber le manteau, malgré que le froid fît toujours acte de présence et que la peau de leur jambe fût frissonnante.

La jeune femme aux cheveux noirs courts et aux traits semi asiatiques que l’on nommait Alix Eve était certaine, même si l’on ne le remarquait jamais, qu’elle n’appartenait pas à ce monde. Elle savait profiter de sa situation dans tous les cas, mais elle avait souvent des haut-le-cœur lorsqu’elle songeait à l’appartement miteux dans lequel elle vivait avec sa sœur et sa mère, aux courses qu’elle arbitrerait sans doute bientôt – on le lui demandait tous les ans – et aux moyens qu’elle devait prendre pour ne pas se laisser écraser par ses ennemis ou par la vie elle-même. C’était pour cette raison que, au printemps, à l’heure où elle aurait dû commencer à sortir à l’extérieur et à participer aux activités de ses « amis », elle allait se réfugier dans les quartiers plus riches, donc les arrangements floraux et les habitants commençaient à s’éveiller avec grâce à la chaleur. Plus de grâce, en tout cas, que les pauvres ridicules qui se saoulaient toute la nuit pour célébrer l’arriver des jours ensoleillés.

En après-midi, peu après s’être levée – ce n’était définitivement pas une lève-tôt –, elle marcha avec calme jusqu’à la station de métro la plus proche pour se rendre au centre-ville. Là, elle restait calme, sans essayer de voler qui que ce soit. En fait, l’arrivée du printemps calmait ses ardeurs, et le fait de s’éloigner de son propre monde lui permettait de ne pas faire semblant d’être comme d’habitude pour ne décevoir personne : une presque-adulte désillusionnée aux traits enfantins et à la maigreur surprenante, mais au tempérament ardent, furieux, et aux comportements violents. Assise sur le banc du métro, elle regardait passer les jeunes et les vieux, les vites et les lents, les gens trop normaux et ceux un peu trop bizarres – comme cet homme qui se promenait en crachant sans arrêt sur les pieds des passants qu’il croisait.

À travers la foule, une petite fille au regard trop sérieux capta son attention. Elle semblait sale – comme si elle avait trébuché quelque part – et elle accompagnait un garçon à qui elle dit au revoir avant de faire demi-tour. Alix Eve la perdit du regard, et décida de ne plus s’en occuper.

Elle passa une bonne partie de l’après-midi à vagabonder, léchant les vitrines sans rien acheter, par manque d’argent bien entendu. Elle décida de revenir vers chez elle, mais cette fois à pied. Cela lui prendrait plus de temps, mais lui permettrait d’éviter le changement trop brutal de monde, et aussi de réfléchir plus longtemps. La vie au centre-ville, la nuit, ressemblait à celle de son quartier, et elle se disait que, tant qu’à y être, elle était mieux de retourner chez elle, y manger le plus tranquillement qu’il était possible.

Mais, alors qu’elle s’approchait de chez elle, elle remarqua, assise sur le banc d’une ruelle pavée, la même jeune fille qu’elle avait vue à la station de métro. Malgré la pénombre qui grandissait avec le soleil qui se couchait, il était facile de distinguer l’inquiétude dans ses traits. Alix Eve vit aussi un groupe de jeunes gens – eux aussi, elle croyait les connaître – qui commençait à s’approcher de la fillette en riant sournoisement, prêts à commettre de nouveau un mauvais coup.

Alix Eve fronça les sourcils. Ça n’était pas son genre de protéger les autres, mais en ce moment, les gens de sa propre espèce l’agaçaient royalement. Elle s’approcha à toutes jambes de la fillette perdue, et s’agenouilla devant elle.
« Cherches-tu quelque chose? »
Son ton dur, son expression glacée, pouvaient rebuter la jeune fille et faire douter de ses bonnes intentions, elle en était consciente. Voyant la bande de voyous la pointer du doigt – ils l’avaient reconnue – elle se releva, un peu énervée, et prit la main de la fillette pour s’éloigner de la ruelle avec elle. « Viens, » se contenta-t-elle de dire.

Apolline était à la fois débrouillarde et courageuse. En temps normal, elle se serait relevée bien vite, et elle serait allée demander son chemin à un passant ou à un commerçant. Mais ce jour-là, elle était victime d'une sorte de baisse de régime. Elle était assise sur son banc, l'air vaguement inquiet, et elle attendait que quelque chose se passe.

En réalité, elle ne s'attendait pas vraiment à ce que quelque chose arrive, d'habitude, les gens ne faisaient pas attention à elle. Mais tout à coup, elle fut tirée de sa contemplation par une drôle de dame qui lui sauta presque dessus. À genoux devant Apolline, la femme lui demanda :

"Cherches-tu quelque chose?"

Apolline dévisagea son interlocutrice. En fait, ce n'était pas vraiment une dame, plutôt une jeune femme. Avec ses bras tout maigres et sa peau légèrement satinée, elle avait presque l'air malade. Ses cheveux très courts et très noirs, ainsi que ses yeux de chat lui donnaient un air encore plus mystérieux.

Apolline avait toujours aimé tout ce qui est mystérieux, mais, pour une fois, elle n'avait pas très envie d'en savoir plus. La jeune femme avait, pour combler le tout, l'air d'être aussi aimable qu'une porte de prison, et cela ne rassurait pas la petite fille.

Elle allait lui répondre que tout allait très bien et qu'elle pouvait passer son chemin quand l'étrange jeune femme se releva d'un bond et la prit par la main. Le cœur d'Apolline manqua un battement : elle était en train de se faire enlever ! Elle agrippa son cartable et commença à peser de tout son poids sur le bras de sa kidnappeuse, à la manière d'un petit enfant qui ne veut pas aller à l'école.

Laissez-moi ! s'écria-t-elle en essayant de se défaire de l'étreinte de la jeune femme. Elle se tortilla dans tous les sens, dans l'espoir de se libérer, mais elle ne réussit qu'à se faire mal au poignet. Tout à coup, elle aperçut, dans la lumière mordorée du soleil couchant, un groupe de jeunes gens qui les regardaient.

C'est alors qu'Apolline se souvint des paroles de sa mère : "Si on essaie de te faire du mal, crie le plus fort que tu peux, et si tu vois des gens non loin de toi, appelle-les de toutes tes forces". C'était manifestement un conseil très pertinent, et la petite fille décida de le mettre à profit dans l'instant.

AU SECOURS ! s'époumona-t-elle. Aidez-moi, je vous en prie !

Brusquement, la jeune femme lâcha la main d'Apolline. Ou, plus exactement, à force de se démener, cette dernière avait tant transpiré que ses mains étaient devenues moites et glissantes. Déséquilibrée, la petite fille chuta lourdement au sol, par-dessus son cartable. Elle émit un borborygme incompréhensible, mais comprit très vite qu'elle devait saisir sa chance.

Elle bondit sur ses pieds, récupéra son cartable, et partit en courant en direction des jeunes gens qu'elle avait appelé un peu plus tôt. Arrivée à leur hauteur, elle eut un mauvais pressentiment. Contrairement à ce qu'elle avait eu l'intention de faire, elle les dépassa, toujours en courant. Elle s'engouffra dans la ruelle sombre d'où elle était venue : elle préférait affronter la noirceur et l'humidité plutôt qu'une bande de jeunes adultes bien plus grands et plus forts qu'elle.

À quelques mètres de la place à la statue, elle glissa dans une flaque d'eau, et tomba face contre terre.

Aïe ! s'écria-t-elle. Elle se releva, mais se rassit un peu plus loin. Elle tremblait comme une feuille. Elle s'inspecta sous toutes les coutures. Ses vêtements étaient trempés et sales, ses genoux lui faisaient mal, et elle avait une irrépressible envie de fondre en larmes. Le constat n'était pas brillant.

Elle ne devait pas rester là. Sa kidnappeuse et le groupe de gens bizarres n'étaient pas loin, et ils l'avaient vue se cacher ici. Ils risquaient d'arriver à tout moment.

Prenant son courage à deux mains, Apolline se releva en titubant. Elle ramassa une fois de plus son cartable qu'elle remit sur son dos, puis elle se dirigea à pas lents vers la place.

Le Baron était toujours là. A la lumière du crépuscule, il parut à Apolline un peu mélancolique. Elle alla s'asseoir à ses pieds, ramena ses genoux sous son menton, cacha son visage dans ses mains, et se mit à pleurer.

Elle avait envie de faire un câlin à sa Maman et à son Papa, elle avait envie d'être sans son petit lit bien chaud et bien douillet, et elle avait envie qu'on lui apporte une assiette de raviolis à la bolognaise qu'elle mangerait au lit. Elle avait besoin qu'on lui chante une berceuse réconfortante. Elle voulait entendre sa Maman lui dire : "Je t'aime, ma princesse".

Apolline était une petite fille courageuse et forte, et elle avait surmonté bien des obstacles et bien des chagrins. Mais elle n'était qu'une petite fille de huit ans, apeurée, loin de chez elle, et affreusement seule.

Évaluation de jeu
Nombre de lignes écrites [9/10]
Le nombre de lignes que tu as écrites était largement suffisant. Quelques lignes en moins dans le message de réponse, bien que soient très rares ceux qui sont capables d’en faire autant que dans le sujet contextuel. Ça te donnera tout de même une très bonne note.

Pertinence des propos [9/10]
On a parfois l’impression qu’on cherche des choses à dire ; tu pourrais plus t’attarder sur certains sujets, à ce qu’il me semble, sans quoi ils ont l’air un peu ajoutés pour dire qu’il y en a. Sans ça, puisque c’est quand même très peu présent comme impression, le tout s’enchaîne très bien. Le texte se lit bien et on ne cherche pas trop, en général, les raisons qui t’ont poussée à écrire tout ça.

Qualité des descriptions de contextes, de lieux, de personnages [8/10]
Le tout est bref, mais efficace et bien écrit. Bien sûr, tu pourrais développer un peu plus quelques fois, mais c'est en général suffisant. Une mise en contexte plus détaillée, plus développée serait intéressante ; on passe souvent un peu trop vite sur certains points qui pourraient être développés et donneraient l'occasion de travailler le style littéraire (voir plus bas).

Qualité des descriptions d'actions [9/10]
En fait, il n'y a que peu d'action dans le RP, mais celles qui sont nommées sont, comme toutes les autres descriptions, assez courtes. Brèves, mais efficaces, comme dit plus haut. On ressent bien les sentiments qui amènent les réactions, la vitesse de celles-ci quand elles sont rapides. Peut-être qu'allonger un peu les événements plus longs serait pertinent (passer plus de temps à décrire le jardin, la statue, les rues qu'elle emprunte, puisqu'elle y passe beaucoup de temps et a donc tout son temps pour les détailler). Sinon, c'est très bien !

Niveau de langue & Qualité de l'écriture [7/10]
Ton écriture est impeccable ; les fautes si rares sinon inexistantes, la grammaire est bonne, il n'y a aucune répétition... Mais il y a quand même un problème : ton texte est tellement impersonnel, voire inexpressif ! Comme si les phrases avaient un balai dans le derrière. Ça manque de style littéraire, de flexibilité, d'amusement de ta part. Comme si tu t'efforçais que ce que tu écris soit parfait côté orthographe, grammaire, etc., bref, que sa forms soit irréprochable, et elle l'est ; mais tu oublies d'ajouter un peu de personnalité à ton texte, de l'humour, de l'émotion, quelque chose qui le rendrait vraiment original et qui serait ta signature à toi. Ça rend le texte moins agréable à lire. Pour cette petite carence en style littéraire, tu vas malheureusement perdre des points.

Je n'ai détecté aucune erreur de RPG.

Le tout te donne donc une note de 42/50 et un niveau 5 : Papillon Grandiose !

Évaluation du français
Moyenne : 333,83
Rien à redire quand à cette moyenne... Tu as fait un total de 6 erreurs.
2 sur la forme des nombres [dans un texte littéraire, on écrit tous les chiffres, même les heures, en lettres ; on écrit donc “dix-huit heures” plutôt que “18 heures”]
1 de préposition [se rendre au centre-ville et non pas se rendre en centre-ville]
1 de grammaire de la phrase [dans la phrase suivante, il devrait y avoir un point ou un deux-points devant “d’habitude” : “En réalité, elle ne s'attendait pas vraiment à ce que quelque chose arrive, d'habitude, les gens ne faisaient pas attention à elle." ]
1 de ponctuation/virgule [Dans la proposition suivante, un élément a été mal encadré de ses deux virgules obligatoires ; si on met une virgule devant ainsi, il faut en mettre une après l’élément qu’il amène : “Ses cheveux très courts et très noirs, ainsi que ses yeux de chat lui donnaient un air encore plus mystérieux."]
1 d’accentuation du mot [À la lumière du crépuscule, et non pas A la lumière du crépuscule]

C’est une moyenne très acceptable voire magnifique et même merveilleuse. Bon, je suis un peu fatiguée, alors j’en mets... Mais tu comprends ce que je veux dire et on te l’a sûrement déjà dit, d’ailleurs. ^^

Qualité de l’écriture
Encore une fois, c’est magnifique. Aucune répétition, les mots sont bien choisis... La seule petite chose que j’aurais aimé voir, et je t’en ai déjà un peu parlé, c’est de l’originalité. Un style un peu plus marqué. Ça se verrait dans le choix de tes mots : utiliser des expressions humoristiques ou originales au lieu d’un simple synonyme serait un bon exemple. Mais à part ça, je t’assure, c’est magnifique. Les erreurs sont pratiquement inexistantes !

Je t’offre un résultat de 49/50 (pour la forme ^^) qui te donne un Niveau 6 !


Encore désolée du délai (j'étais en Allemagne et je n'avais pas beaucoup de temps... ^^). J'attends ta confirmation avant de déplacer vers les fiches validées.

Avant toute chose, merci BR de m'avoir évaluée \o/

Je n'ai absolument rien à redire à ton évaluation, je suis même parfaitement d'accord sur chacun des points que tu as soulevé (par fierté, je vais tout de même préciser que mes fautes de français sont toutes des fautes d'inattentions ^^').

Pour ce qui est du style littéraire, c'est justement pour ça que je suis venue ici. Je suis parfaitement capable d'écrire un texte original, avec de l'humour, des tournures rigolotes, et on m'a toujours dit que j'avais du style, que je donnais une certaine "patte" à mes textes.

Le souci, c'est que je n'arrive pas vraiment, ou pas toujours, à appliquer ça au rp. Quelque part, je crois que je n'ose pas vraiment accoler à certains personnage un côté "rigolo", de peur qu'on ne le prenne plus au sérieux après.

Pourtant, c'est typiquement ce que j'aime dans l'écriture, par exemple, d'Ecundemi : ses personnages sont à la fois drôles et touchants, et si j'ai pu éclater de rire en lisant l'un de ses posts, ça ne me fera pas cataloguer son personnage comme personnage comique pour autant, et je saurai également avoir les larmes aux yeux en lisant un autre post (voire au cours du même post) avec le même personnage.

Donc je pense que c'est sur ce concept que je bloque, à ce niveau là, et j'avoue que j'aurais bien aimé demander quelques cours à Ecundemi pour ça =) Mais si on est toutes les deux niveau 5, j'imagine que ça va poser des problèmes...


Sinon, il y a une autre chose qui m'embête dans ma façon d'écrire, et tu ne l'as pas relevée, mais peut-être que ça ne se voit pas tout le temps (ou alors il n'y a que moi qui le vois x) ), il s'agit de ma façon d'enchaîner les choses.

Je m'explique : je suis, de nature, une "visuelle", quand j'imagine une histoire, je la "vois", et donc, quand je l'écris, je ne fais que décrire ce que je vois. Ce qui m'embête, c'est que souvent les actions ressemblent plus à un scénario de film qu'à un texte littéraire. J'exagère, mais l'effet que ça me fait, c'est : "Il entra dans la chambre. Il regarda à droite à gauche. Il s'assit sur le fauteuil. Il soupira. Il regarda sa montre."

Quand je m'aperçois de ça, j'essaie de le retravailler pour le rendre un peu plus riche, mais l'impression ne disparait pas vraiment, et ça me bloque un peu.

Du coup j'aimerais bien travailler ça aussi, avec qui voudra bien me prendre pour élève ^^'

Est-ce que c'est possible de prendre deux maîtres ? Et est-ce que, malgré nos niveaux, je peux demander quelques cours à Ecundemi, sur un thème particulier ?


En dehors de ça, j'ai l'intention de présenter ma candidature comme Maître de Français =) J'espère qu'elle sera la bienvenue (sinon, je peux rester simple élève, hein ^^)


Voilà, c'est tout pour mes remarques, encore une fois, merci de m'avoir évaluée ! =)

Ne t'inquiète pas, j'ai bien sûr remarqué que ce n'étaient que des erreurs d'inattention ! ^^ J'ai parfaitement confiance en tes capacités de ce côté-là

Pour Ecundemi, si vous désirez vous entraider, il n'y a aucun problème. Je crois également qu'il désire prendre quelques cours en Français, non ? ^^
Bref, je te donne ton rang (que j'ai oublié de te donner l'autre jour ^^) et je te laisse aller ! ^^

Merci beaucoup pour mon rang !

Et juste pour préciser, Ecundemi... Est une femme. ^^

Je vais aller peaufiner ma candidature !

Oh, une femme... C'est vrai. ^^ Pas que je ne savais pas, j'ai seulement tendance à oublier ^^ Désolée du jeu de mots lol